C’est une plante vivace de la famille botanique des Asteracées tout comme la pâquerette, la marguerite ou la camomille. Son nom latin est Taraxacum officinalis.
On l’appelle aussi parfois « dent de lion ». Et pour savoir pourquoi, il suffit de jeter un œil à sa rosette de feuilles. Longues de 15 à 20 cm et larges de 3 à 4 cm, les feuilles présentent un limbe découpé en grandes dents profondes allant presque jusqu’à la nervure principale.
Il existe entre 250 et 300 sous-espèces de pissenlits en France. Et leurs feuilles présentent un polymorphisme notoire avec des dents parfois nettement moins acérées, ce qui peut parfois rendre l’identification un peu délicate. Par contre, toutes les feuilles de pissenlits produisent un latex ( lait blanchâtre ) lorsqu’on les coupe. Mais attention ce critère n’est pas spécifique aux seuls pissenlits.
Au centre de la rosette, se dressent un ou plusieurs pédoncules cylindriques, creux et dépourvus de feuilles. Les pédoncules produisent eux aussi un latex à la cassure.
À leur sommet trône un capitule solitaire composé uniquement de fleurs ligulées.
La fleur de pissenlit est trompeuse. Ce qu’on croit être une fleur est en réalité un groupement de plusieurs centaines de minuscules fleurs en forme de ligules. Si vous regardez chaque mini fleur avec une bonne loupe, vous verrez 5 pétales soudées parallèlement, des anthères soudées ainsi qu'un style sur chacune d’elles.
Lorsque chacune de ces fleurs fanent, elle se transforme en un Akène surmonté d’un élégant pappus qui permet à la graine de s’envoler au moindre petit coup de vent afin de permettre à la plante de se reproduire.