Par ailleurs, les plantes sauvages comestibles, ainsi que ce que ce qu’on appelle les « mauvaises herbes », ce sont des aliments qui regorgent de bonnes choses. Le plus souvent elles sont très riches en vitamines, en minéraux, en nutriments, en antioxydants et même en protéines; beaucoup plus riches que les légumes cultivés. Par contre, elles sont pauvres en sucre, en sel et en graisses. Les consommer c’est donc prendre soin de sa santé. Et ça permet de varier son alimentation. En effet, il existe pas moins de 1350 espèces de plantes sauvages comestibles différentes en France contre environ 100 espèces potagères seulement. Or manger varié, c’est la base d’une alimentation saine. Et puis les réintroduire dans son alimentation c’est faire découvrir à ses papilles un très large panel de saveurs nouvelles, un vrai festival de surprises pour les gourmets. L’occasion de concocter des recettes étonnantes. Sans parler du fait qu’ajouter quelques jolies fleurs dans un plat mettra l’eau à la bouche de tous vos convives.
De plus, quand on mange des plantes sauvages, on consomme forcément local. On cueille en général à proximité de chez soi ou à l’occasion d’une promenade en forêt. Rien à voir avec les fruits et légumes achetés en magasin qui viennent souvent de loin, avec l’impact carbone qu’on connaît. Généralement, ils ont été stockés dans des frigidaire un certain temps avant d’arriver dans vos assiettes… perdant au passage une bonne partie de vitamines et de nutriments qu’ils contenaient.
Enfin, connaître les plantes sauvages me donne une immense satisfaction. Quelle joie de rentrer chez soi avec un panier rempli de trésors ! J’aime l’idée de ne pas dépendre de l’industrie de l’agroalimentaire pour me nourrir. Je suis fière de ne pas participer à les enrichir. Ça me confère un vrai sentiment d’autonomie, de liberté!
En résumé, les plantes sauvages comestibles sont excellentes pour la santé, gratuites, riches en saveurs, les consommer permet de réduire notre bilan carbone, les récolter nous reconnecte à la nature, les connaître nous offre la possibilité de nous nourrir sans dépendre entièrement d’un tiers.
Alors? Que choisissez-vous pour vous approvisionner ? Le magasin ou la forêt ? Le supermarché ou la prairie ?
Le problème c’est que vous ne connaissez pas les plantes sauvages et n’avez donc guère d’autre choix que d’aller au magasin… Eh bien sachez qu’il n’est jamais trop tard pour apprendre ! Je dirais même qu’il est urgent de se réapproprier ces savoirs ancestraux pour pouvoir les transmettre aux générations futures.
On peut même aller jusqu’à rêver d’un avenir dans lequel les plantes sauvages comestibles feraient à nouveau partie du menu quotidien de tout un chacun!😃